Produit historique de l'assurance (son existence serait datée du XIXème siècle), l'assurance-vie est le placement couteau suisse par excellence. Transmission, souplesse de gestion ou encore possibilité de plus-values sont quelques uns des avantages que présentent ce dispositif. Tour d'horizon.
Placement préféré des français, l’assurance-vie est d’abord un produit permettant de placer une partie de son épargne sur de nombreux supports : Fonds Euros, supports immobiliers (SCI, SCPI…), OPCVM, titres vifs, ETF… Vous pouvez donc adapter votre allocation en fonction de votre aversion au risque, de vos objectifs et de votre horizon de placement. Cette très large possibilité d’investissement est un réel avantage par rapport au PEA qui ne permet que d’investir sur des titres ou des OPCVM majoritairement européens.
L’assurance-vie présente également une fiscalité sur les plus-values qui peut se révéler intéressante, bien qu’assez complexe. Différents taux leur sont appliqués en fonction de deux conditions temporelles et une condition en lien avec le montant du rachat. On distingue d’abord les plus-values réalisées sur des primes versées avant le 27 septembre 2017 et les primes versées à partir du 27 septembre 2017. On retrouve ensuite une fiscalité différente en fonction de la durée d’existence du contrat. Une fiscalité différente s’applique si le contrat a moins de 4 ans, entre 4 et 8 ans ou s’il existe depuis plus de 8 ans. Enfin, pour les contrats ayant une existence supérieure à 8 ans, une fiscalité spécifique s’applique pour les rachats avec un abattement fiscal de 4600 € par an pour un célibataire et 9200 € pour un couple.
Exemple : M. et Mme X disposent d’un contrat avec 150 000 € placés, dont 25 000€ de plus-values. Le contrat a 6 ans d’existence et toutes les primes ont été placées avant le 27 septembre 2017. Ils effectuent un retrait de 15 000 €, ce qui représente proportionnellement 12 500 € de capital et 2500 € de plus-values. Selon les règles fiscales et sociales en vigueur, les plus-values seront taxées à hauteur de 32,2 % : 2 500 € -32,2 % = 2500 – 805 = 1695 €. M. et Mme X toucheront donc 1695 € de plus-values.
Enfin, l’assurance-vie est un outil de transmission avantageux. Tout d’abord, le capital est exonéré de droits de succession pour le conjoint survivant ou le partenaire de PACS. Pour les autres bénéficiaires, ils bénéficient d’un abattement fiscal. Si le contrat a été alimenté avant les 70 ans du défunt, les bénéficiaires ont le droit à un abattement forfaitaire de 152 500 €. Pour les primes versées après 70 ans, les bénéficiaires bénéficient d’un abattement de 30 500 €. Au-delà de ces montants, une fiscalité spécifique s’applique.
Vous l’aurez compris, l’assurance-vie présente de réels atouts mais reste une solution qui nécessite un savoir-faire particulier. Chez Alsace Protection Sociale, le conseil personnalisé est notre préoccupation numéro 1. Nous vous accompagnons dans la mise en place de votre stratégie d’investissement en fonction des trois paramètres essentiels : risques, objectifs et horizons. Notre équipe vous apportera son expertise en cas de rachat afin de l’optimiser au mieux fiscalement.
L’assurance-vie étant un outil de transmission efficace, nous vous accompagnons dans un sujet central : la rédaction de la clause bénéficiaire. Dès la mise en place du contrat et pour toute modification en cours de vie, nous sommes à votre disposition pour rédiger une clause en conformité avec les règles en vigueur.